jeudi 21 février 2008

Islamo-racaille et réseau de clientèle allogène

"Quand les fidèles sont arrivés pour la prière, dimanche 17 février, vers 20 heures, à la mosquée du Chemin-Bas dans les quartiers Est de Nîmes, ils ont assisté à une scène de violence. A l'intérieur de la salle, une altercation oppose plusieurs personnes. Un homme sort un pistolet à grenaille, tandis qu'un autre essaie de l'en empêcher. Plusieurs coups sont tirés, et deux hommes blessés.

L'incident est le dernier épisode des tensions qui secouent cette mosquée, l'une des plus grandes de Nîmes [QUESTION: Y'en a combien??], depuis plusieurs mois. Le tireur, un homme de 64 ans, a été mis en examen mercredi 19 pour violences avec arme. Deux autres hommes, impliqués dans l'altercation, ont été mis en examen pour violences en réunion. Ils ont été laissés libres sous contrôle judiciaire. La mosquée est restée fermée "pour calmer les esprits".
Les conflits à répétition qui émaillent la vie de ce lieu de culte tourneraient autour de la personnalité de Driss Saoudi, imam et président de l'association qui gère la mosquée. "C'est un homme qui a beaucoup donné à la communauté, explique un fidèle, mais il commence à être âgé, il est malade, il parle mal français, et certains souhaiteraient qu'il cède la place".
L'homme assure la conduite du culte "parce qu'on n'a pas réussi à trouver un imam dans le quartier", explique un de ses amis, Abderrahim Berkaoui. Des fidèles estiment pour leur part que "si on avait vraiment cherché, on aurait pu trouver un imam : il n'y a pas besoin de connaître le Coran par coeur pour être imam".

RENOUVELLEMENT EN JUIN

Dans le contexte du prochain renouvellement du Conseil français du culte musulman (CFCM), en juin, le conflit prend une autre dimension. Pour Hichem Abderrezak, qui participe à la vie de la mosquée de Valdegour, l'autre grande mosquée nîmoise, ce qui se passe au Chemin-Bas "est vraiment au départ un conflit interne à la mosquée, mais deux personnalités éminentes s'en sont mêlé et cela a alors pris une autre tonalité. Maintenant, il est clair qu'il s'agit d'une lutte de pouvoir. La mosquée du Chemin-Bas donne à celui qui la dirige au moins quinze délégués pour l'élection du président du conseil régional du culte musulman."
Driss Saoudi ne souhaite plus s'exprimer. Pour M. Berkaoui, marocain, ancien président du CRCM, "c'est l'intervention d'Abdallah Zekri dans ce conflit qui en a changé la donne. M. Zekri se dit envoyé par la Grande Mosquée de Paris et veut jouer les médiateurs. Résultat : les gens pensent maintenant que c'est Algériens contre Marocains et qu'il s'agit de savoir qui des deux va contrôler le CFCM".
La personnalité d'Abdallah Zekri est connue : l'homme est un proche du recteur de la Grande Mosquée de Paris et président du CFCM, Dalil Boubakeur, et du pouvoir algérien. La crise dépasse maintenant les antagonismes liés à la personnalité du président-imam du Chemin-Bas. "

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