mercredi 6 février 2008

ça commence à devenir navrant...

Ca commence à devenir navrant alors que les deux formations vont faire des scores pitoyables:

"Marine Le Pen persiste et signe. Dans un entretien à l'hebdomadaire Minute, passerelle entre la droite et l'extrême droite (édition du 6 février), la vice-présidente exécutive du Front national fait voler en éclats les tentatives de rapprochements entre le MNR, parti présidé par Bruno Mégret, et le FN pour les élections municipales.

Des tentatives menées au niveau national par Nicolas Bay, secrétaire général du MNR et Jean-François Touzé, conseiller FN de la région Ile-de-France, qui ont créé ensemble, en novembre 2007, les clubs Convergences nationales. "J'ai expliqué à Nicolas Bay que je ne rejetais pas le MNR de manière collective, mais que les tâtonnements politiques de Bruno Mégret et ses multiples manoeuvres déloyales à l'égard du FN font de lui un obstacle à toute amélioration des relations entre nos deux formations", déclare Mme Le Pen, qui classe l'engagement européen de M. Mégret parmi les "tâtonnements politiques graves".
"MARINE LE PEN A PEUR DE MOI"
"Il faut, quand on est dans le même camp, avoir un minimum de confiance les uns envers les autres, et le moins qu'on puisse dire est que le crédit de Bruno Mégret en la matière est ruiné auprès des adhérents et des cadres du FN", continue-t-elle, en précisant que son parti a, en revanche, passé un accord national avec des anciens du MNR, aujourd'hui membres du Parti populiste.
"Marine Le Pen a toujours eu peur de moi. Pourtant, je ne lui veux pas de mal", ironise M. Mégret, qui appelle cette dernière à "avoir plus de confiance en elle". Nicolas Bay préfère, lui, temporiser, en constatant qu'il a pu rencontrer Mme Le Pen, et qu'un "dialogue existe enfin entre le MNR et le FN". Il affirme que "sans que ce soit formalisé les deux formations ne présenteront pas de listes concurrentes aux municipales". Jean-François Touzé souligne, lui, que "Jean-Marie Le Pen avait, dans un premier temps, donné son accord pour des listes communes FN-MNR dans différentes villes dont Le Havre et Toulon", mais "cela a échoué car certains, dont le secrétaire général, Louis Aliot", un proche de Marine Le Pen, "ne voulaient pas que cela se fasse."

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